novembre 2021

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[Le kazari-giri]

Connaissez-vous la technique du kazari-giri, littéralement "coupe décoration" ?

Au Japon, comme vous le savez, on aime faire attention aux saisons et cela se dénote à travers la nourriture (les légumes ou les poissons saisonniers utilisés), mais aussi par la décoration des plats. Pour ce faire, on utilise soit des légumes comme les carottes, les radis, les citrons, les potirons ou encore des fruits. Les décorations permettent d' égayer la table, de rendre élégant un plat de tous les jours.

Par exemple, pourquoi ne pas utiliser une tranche de carotte pour lui donner la forme d'une feuille d'érable ?
https://oisiiryouri.com/momiji-ninjin-tukurikata/

Ou encore, avec un autre morceau de carotte une fleur de cerisier ?
https://oisiiryouri.com/sakura-ninjin/

Ou encore, de jolies tranches de pomme, en forme de feuille.
https://oisiiryouri.com/ringo-kirikata-konohagiri/

Pour réaliser ces belles décorations fait à partir de légumes ou de fruits, nous vous conseillons vivement d'acheter le Petty Knife de la maison Tadafusa. Il convient de même pour éplucher la peau des légumes, couper des fruits.

Couteaux : le fondamental
https://www.shokunin.com/fr/tadafusa/houchou.html
Ensemble de 12 moules motifs saisonniers de la marque Kiya
https://www.shokunin.com/fr/kiya/nukigata.html
Boîte à repas en bois de la maison Matsuya Shikkiten
https://www.shokunin.com/fr/matsuya/

Référence
https://oisiiryouri.com

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[La tradition du parfum au Japon]

Depuis très longtemps, au Japon, on aime profiter des parfums de toutes sortes. Dès l'époque d'Asuka (du milieu du 6e siècle jusqu'à l'an 710) les divers parfums provenant des aromates et certaines sortes d'arbre sont parvenus de Chine jusqu'au Japon, par l'intermédiaire du bouddhisme.

Par la suite, vers l'époque Heian, qui va de 794 à 1185, les nobles de la Cour commencent à profiter eux aussi des divers parfums. Par exemple, les princesses embaumaient leur vêtements de parfum en faisant faire brûler de l'encens dans une boîte avec des fentes et en entassant leurs vêtements sur la boîte.

Il y a environ 500 ans, est né l'art du parfum, le kodoh (香道) qui consiste a flairer les différents parfums issus d'arbre, et de deviner de quel mélange il s'agissait.

On peut noter que dans ce cas, on ne flaire pas l'odeur, mais on dit écouter le parfum (traduit littéralement du japonais 香を聞くou 香を利く). Le but de ce jeu qui semble tout à fait anodin, est en fait de réveiller les sens profonds de celui qui joue.

De nos jours, on peut apprécier plus facilement les différents parfums par exemple dans des nioibukuro (sachets de parfum) en les mettant soit dans les sacs ou dans les kimonos. Certaines maisons de parfums traditionnels vous permettent de créer votre propre parfum !

Références
https://www.nipponkodo.co.jp/inori/episode/
https://www.nipponkodo.co.jp/iyashi/culture/culture.php

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Le Oukoku Bunko est l'ancienne résidence de Konoshima Oukoku, un peintre japonais qui a été productif à partir des dernières années de la période Meiji jusqu'au début de la période Showa. Son ancienne demeure se trouve à Kinugasa, dans le quartier de Kita-ku, à Kyoto. Sa collection compte plus de milliers d'œuvres, de peintures et d'œuvres calligraphiques, de poèmes et de livres. Oukoku a collectionné des objets du Moyen Âge jusqu'au temps modernes. Le musée se compose de trois bâtiments : l'aile japonaise, où Konoshima a vécu, l'aile occidentale, qui a servi de salle d'exposition et de réception, et une salle de peinture où il créait et enseignait à ses élèves. Les trois bâtiments sont enregistrés comme biens culturels du Japon et de la ville de Kyoto.

Konoshima Oukoku est né en 1877 dans la maison d'un marchand à Sanjo Muromachi, dans le quartier de Nakagyo-ku, à Kyoto. À l'âge de 16 ans, il a été introduit à l'école d'art d'Imao Keinen, un peintre japonais qui était à l'époque l'une des principales figures du monde artistique de Kyoto. Dans la tradition de l'école Maruyama-Shijo, il était un dessinateur minutieux et a produit dans ses premières années une série de grandes peintures, principalement d'animaux. Au début de sa carrière, il a produit une série de grandes peintures, principalement d'animaux, et après l'ouverture du zoo de la ville de Kyoto en 1903, il a continué à s'y rendre pour faire des croquis. On dit que le zoo lui a même offert un passeport annuel pour visiter le zoo. Il a également étudié la poésie chinoise sous la direction du médecin confucéen Yamamoto Keifu, et s'est ainsi familiarisé avec les faits historiques.

Lorsque l'exposition de Bunten a été créée en 1907, il a remporté de nombreux prix de la première à la sixième édition. Il est devenu la mascotte de l'exposition Bunten, partageant avec Takeuchi Seiho la popularité du monde artistique de Kyoto. Cependant, il n'était pas sans ennemis. Natsume Soseki, le célèbre écrivain a fait une critique cinglante de sa sixième œuvre primée. Cependant, Konoshima est resté silencieux et a approfondi son propre monde.

Depuis que Konoshima s'est installé dans cette région, Kaneshima Keika, Yamaguchi Kayo, Ono Chikkyo, Fukuda Heihachiro et Domoto Impression se sont également installés dans la région. Kinugasa Tojiin a été surnommé le "village des peintres". Les peintres qui se sont installés dans le village ont apporté un nouveau style au monde artistique de Kyoto.

Oukoku Bunko
https://goo.gl/maps/6Tb8gWqRgYJXDN3m9

Référence
https://ja.wikipedia.org/wiki/木島桜谷
https://ja.wikipedia.org/wiki/櫻谷文庫
http://www.oukokubunko.org/profile1001.html
http://www.oukokubunko.org/list1.html
https://www.nhk.or.jp/nichibi-blog/400/284406.html