décembre 2022

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[L'histoire du chat]

Le chat est un animal qui nous est très familier. Leurs ancêtres auraient été de petits animaux arboricoles appelés miacis et, au cours de leur évolution, on dit que ceux qui sont restés dans la forêt et qui chassaient seuls sont devenus des chats, tandis que ceux qui se sont déplacés vers les prairies et ont vécu en groupe sont devenus des chiens.

La relation de l'être humain et les chats commence à l'époque où ils ont été élevés pour qu'on se débarrasse des rongeurs et plus précisément, lorsque les humains ont commencé à pratiquer l'agriculture. Pour cette raison, en Chine, ils sont considérés comme des esprits protecteur du riz, ce qui explique aussi pourquoi le caractère chinois pour le chat "猫" s'écrit avec le caractère qui signifie pousse "苗".

Les chats ont été enterrés très près des humains dans des sites historiques qui datent de 8000 avant J.-C., ce qui en fait la plus ancienne trace connue du lien qui pouvait exister entre l'homme et le chat. Vers 3000 avant J.-C., les chats étaient devenus presque des partenaires de l'homme et, dans l'Égypte ancienne, ils faisaient l'objet de peintures murales et de sculptures, et étaient momifiés et enterrés avec grand soin. De l'Égypte, l'élevage des chats s'est répandu en Europe et en Asie, où ils ont protégé les céréales et les livres et joué un rôle important pendant la propagation de la peste.

Les chats étaient également présents dans le Japon ancien, mais ce n'est qu'à partir de la période Nara (710-794) qu'ils sont entrés en relation avec les humains. Avec l'arrivée du bouddhisme de Chine, des chats ont été amenés au Japon pour protéger les écritures des prières et autres objets. Les chats etaient gardés comme animaux de compagnie à la période Heian (794-1185), et comme il s'agissait de créatures rares,ils étaient réservés aux personnes nobles.

L'empereur Uda aurait gardé un chat noir que lui aurait donné son père, et par ailleurs, l'empereur Ichijo aimait tellement les chats qu'il a nommé son chat "Myobu no Otodo" et lui a même donné un rang. Plus tard, à l'époque d'Edo (1603-1867), ces chats restaient précieux, mais ils étaient représentés dans des estampes ukiyo-e et des peintures japonaises, ce qui montre qu'ils étaient devenus populaires auprès de la population aussi.

La relation avec les chats s'étend sur des milliers d'années et montre qu'ils ont été étroitement liés à la vie humaine. Les chats sont des créatures qui ont conquis le cœur des gens, aujourd'hui comme hier.

Chat et souris de la série animale de la maison Otera Kohachiro Shoten
https://www.shokunin.com/fr/otera/animal.html

Références 
https://ja.wikipedia.org/wiki/ネコの文化
https://www.irisplaza.co.jp/media/A13921009350
https://www.chuo-a.ac.jp/anilab/learn/1272/
https://www.kitasato.ac.jp/kinen-shitsu/kids/plague/index.html

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[La nouvelle star de la cuisine]

Il n'est pas exagéré de dire que c'est la nouvelle star de notre table de cuisine. C'est dans cet esprit que nous avons fièrement placé la marmite Hagama gohan au centre de notre table à manger. Le plat principal d'aujourd'hui est le Kashiwa-meshi, qui a été cuit dans cette marmite Hagama gohan. Le kashiwameshi, qui est du riz cuit mélangé ou cuit avec du poulet et d'autres ingrédients, est un plat-maison qui est préparé dans diverses régions de la préfecture de Fukuoka, et qui est un aliment de base dans les gargotes depuis de nombreuses générations. Le kashiwa-meshi et le kashiwa onigiri sont également des accompagnements populaires que l'on trouve toujours dans de nombreux restaurants de nouilles usons de la préfecture de Fukuoka.

On enlève la boue qui se trouve sur la surface de la bardane à l'aide d'une brosse à récurer, puis on la coupe en fines lamelles à l'aide d'un couteau, tandis que les carottes sont coupées en fines et courtes lamelles à l'aide d'un éplucheur pour qu'elles puissent être facilement cuites. On coupe en petits morceaux le tofu frit et les champignons shiitake (champignons shimeji dans notre cas). Pour le poulet, coupez-les en petits morceaux, faites-les frire avec les ingrédients dans de l'huile de sésame, puis ajoutez l'assaisonnement et l'eau nécessaire et faites-les cuire avec le riz dans une cuiseuse à riz Hagama gohan. Une fois l'ébullition atteinte, le feu doit être doux, et cela, pendant huit minutes, puis éteignez et laissez reposer'pendant dix minutes. Le kashiwa-meshi ainsi obtenu était si délicieux que la saveur du poulet et la douceur naturelle de la bardane et des carottes ont imprégné chaque grain de riz et le repas à été terminé en un clin d'œil. Le riz grillé qui reste au fond de la marmite est également un plaisir unique que l'on peut goûter grâce à une marmite en terre cuite.

Les cuiseuses de riz en terre cuite fabriquées à partir de l'argile Banko-yaki, qui présente d'excellentes propriétés de résistance à la chaleur, de stockage de la chaleur et de rétention de l'humidité, permettent au riz de cuire lentement à feu vif, et l'effet des infrarouges lointains rend le riz moelleux et brillant. Du riz blanc ordinaire au riz cuisiné avec des ingrédients de saison. Si vous faites votre propre takikomi-gohan et que vous apportez la cuiseuse à table, elle deviendra certainement la star de la table à manger.

Cuiseuse à riz Hagama Gohan de Suzuki
https://www.shokunin.com/fr/suzuki/
Brosse à récurer de Takada Kozo Shoten
https://www.shokunin.com/fr/kozo/tawashi.html
Éplucheuse julienne très fine de Yoshita Handi-Craft Design
https://www.shokunin.com/fr/yoshita/peeler.html

Références 
https://www.maff.go.jp/j/keikaku/syokubunka/k_ryouri/search_menu/menu/kashiwa_meshi_fukuoka.html
https://www.kurashiru.com/recipes/8d11614e-aff0-4ccf-ba45-f4ea6bb016dc