octobre 2023

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[La Finlande, la Suède et les brioches enroulées à la cannelle]

Les brioches enroulées à la cannelle sont un goûter né dans les pays nordiques. Lorsque j'ai visité la Finlande et la Suède, j'ai été surpris de trouver des brioches à la cannelle dans tous les cafés où j'allais.

On dit que ces brioches sont originaires de Suède, mais beaucoup de japonais pensent probablement à ce film lorsqu'ils pensent à cette brioche. Dans le film japonais Kamome Shokudo (traduit littéralement "cafétéria de la mouette"), qui se déroule en Finlande, la scène où apparaît ces brioches était si délicieusement faite qu'elle est restée gravée dans ma mémoire d'élève de l'école primaire à l'époque, et j'ai regardé le film régulièrement depuis. J'avais un petit rêve : aller un jour dans les pays nordiques et de manger de véritables brioches à la cannelle, et quelques années plus tard, lorsque je suis devenu adulte, ce rêve s'est réalisé.

En finnois, ces brioches sont appelées "korvapuusti", ce qui se traduit directement par "oreille qui a reçu une gifle". Comme le suggère ce nom humoristique ces brioches à la cannelle finlandais se caractérisent par leur forme légèrement écrasée, ce que l'on ne voit pas souvent au Japon. En Finlande, les brioches à la cannelle sont roulés et coupés en forme de cylindre, puis pressés au milieu avec un doigt avant d'être cuits, ce qui leur donne cette forme tourbillonnante. Nous avons également vu d'autres formes, comme la pâte torsadée attachée ensemble, qui est courante en Suède, et des formes mignonnes comme une pelote de laine. Par ailleurs, j'ai mangé des brioches roulées à la cannelle ici et là en Finlande, mais ce qui m'a le plus surpris c'est leur taille. Tous les magasins que j'ai visités étaient relativement grands et bien remplis. J'imagine que c'est parce qu'ils sont si familiers que certaines personnes les mangent comme un repas plutôt que comme un goûter.

Ce dont je me souviens le plus, c'est la brioche enroulée à la cannelle que j'ai mangé au Cafe Aalto, dans la librairie Akademia à Helsinki. C'est également là que se déroule la scène du film "Le restaurant La mouette" où les personnages Sachie et Midori se rencontrent. La librairie Akademia a été conçue par Alvar Aalto, l'un des principaux architectes finlandais. Entourés de meubles conçus par Aalto, nous avons mangé des brioches enroulées à la cannelle dans un café situé au deuxième étage de la magnifique librairie, qui est inondée de lumière naturelle grâce à un puits de lumière. Les brioches étaient moelleux et délicieux. Les authentiques brioches à la cannelle des pays nordiques contiennent généralement une épice appelée cardamome dans la pâte, et l'épice de la cannelle et de la cardamome leur donne un goût plus mûr et plus addictif, qui n'est pas trop sucré mais qui se marie bien avec le café.

Nos marmites sukiyaki de Kiya peuvent être utilisées sur un feu, chauffage par induction et même au four pour la cuisson. Elle est dotée d'un anneau métallique appelé kamakan, qui peut être retiré lorsque la marmite est sur le feu et inséré dans le c lorsqu'on la transporte, de sorte que la marmite chaude peut être déplacée du four sans utiliser de manique. Il est agréable de ressentir la fusion des cultures japonaise et étrangère, en fabriquant des gâteaux étrangers avec des outils japonais. Pourquoi ne pas se procurer de la cannelle et de la cardamome et préparer d'authentiques brioches à la cannelle des pays nordiques ?

Marmite sukiyaki de Kiya
https://www.shokunin.com/fr/kiya/sukiyaki.html

Références
https://fudge.jp/culture_life/food/56212/
https://www.cotta.jp/special/article/?p=26021

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[L'entrepôt Shibusawa situé à Otaru]

Devant notre showroom d'Otaru, coule le canal d'Otaru, et les entrepôts en pierre qui bordent ce canal sont célèbres comme sites touristiques de la ville. Le gouvernement Meiji a fait de la ville de Sapporo la base du développement de Hokkaido. Un port a donc été construit à Otaru pour approvisionner Sapporo en marchandises, et de nombreux entrepôts ont été construits près de la mer pour servir de base logistique et stocker les marchandises acheminées vers le port. Lorsque le canal d'Otaru a été construit à l'ère Taisho (1912-1926), des entrepôts ont été construits le long du canal pour transporter avec rapidité les marchandises, et ceux-ci existent encore aujourd'hui.

Parmi les nombreux entrepôts, celui que vous pouvez voir en face de vous lorsque vous regardez le canal depuis la fenêtre de notre showroom est un entrepôt aux murs en briques au toit vert et avec une marque rouge peinte. Sur la porte de l'entrepôt est écrit en japonais "Entrepôt Shibusawa". Celui-ci appartenait à la famille Shibusawa (qui a d'abord fondé en 1897 une compagnie qui par la suite, devient la Société d'entrepôts Shibusawa en 1909), en particulier Eiichi Shibusawa, le "père du capitalisme japonais moderne", dont le portrait a été choisi pour figurer sur le nouveau billet de 10 000 yens à partir de 2024 et qui a également fait l'objet d'un feuilleton historique de la NHK. J'ai donc cherché à savoir quelle était la relation entre cet homme et la ville d'Otaru.

Eiichi Shibusawa est né en 1840 dans le village de Kuraishima, province de Musashi, comté de Haizawa, aujourd'hui ville de Fukaya (préfecture de Saitama) et a grandi dans une famille d'agriculteurs dont l'activité principale était la culture des champs, la sériciculture et la production et la vente de boules d'indigo, utilisées comme colorant pour la teinture à l'indigo. On dit qu'il a naturellement appris à être commerçant au cours de sa vie d'adolescent en accompagnant son père pour vendre ces fameuse boules d'indigo. Plus tard, il se rend à Edo ( aujourd'hui la ville de Tokyo) et travaille comme samouraï pour renverser le shogunat en pensant que seul l'Empereur doit régner, mais une rencontre faite par hasard lui fait changer ses idées et fait de lui un samouraï au service de Hitotsubashi Yoshinobu, plus tard le 15e shogun. Il a également accompagné une délégation à l'exposition universelle de Paris et a visité des pays européens, où il est entré en contact avec des industries et des systèmes sociaux européens avancés, avant de devenir fonctionnaire au ministère des finances dans le nouveau gouvernement après que l'ère Meiji soit mis en place. Ayant quitté la bureaucratie, il a contribué au développement de l'économie japonaise en tant qu'homme d'affaires et a participé à la création de quelque 500 grandes entreprises, dont beaucoup sont encore des leaders du secteur, et de quelque 600 organisations à but non lucratif. Sa vie est ainsi difficile de résumer en quelques lignes.

Plus particulièrement, après avoir quitté la bureaucratie du ministère des finances, Eiichi Shibusawa s'est lancé dans la banque, les télécommunications, la fabrication de papier et l'assurance en tant qu'homme d'affaires privé. Dans le secteur bancaire, il avait besoin de stocker des biens en garantie et louait donc aux commerçants voisins des entrepôts situés sur le terrain de son manoir de Fukagawa, à Tokyo. Sa société a été créée en 1915 en tant que société d'entreposage, en élargissant son travail à Tokyo. Ainsi, Eiichi se charge de financer et c'est son fils qui gère la compagnie. En 1915, la banque régionale d'Hokkaido a demandé à sa société d'établir une société d'entreposage moderne à Otaru et c'est ainsi qu'il a ouvert la succursale d'Otaru. Le bâtiment utilisé à l'époque était l'ancien entrepôt de Shibusawa, qui se trouve actuellement le long du canal nord et qui est maintenant considéré comme bâtiment historique par la ville d'Otaru. Cet entrepôt a été construit par Matabei Endo, qui gagnait sa vie en pêchant le hareng, vers 1892. Après l'avoir acheté, Eiichi l'a utilisé comme succursale d'Otaru et le fait agrandir : trois entrepôts à toit triangulaire ont été combinés pour obtenir la forme actuelle.

L'entrepôt est aujourd'hui utilisé comme salle pour des cafés et des concerts. Le canal devant l'entrepôt est calme et peu fréquenté par les touristes, mais lorsqu'il était en activité en tant qu'entrepôt Shibusawa, il était probablement rempli de personnes travaillant à cet endroit, chargeant et déchargeant des marchandises et des bateaux passant sur le canal. L'ancien entrepôt Shibusawa du canal nord n'a pas d'enseigne "Entrepôt Shibusawa" ou de logo d'entreprise, mais il y a d'autres bâtiments avec l'enseigne Shibusawa comme celui que vous pouvez voir devant notre showroom d'Otaru dans les environs du canal. La brise d'automne est agréable et c'est la meilleure saison pour sortir. N'hésitez pas à y prêter attention lorsque vous vous promenez à Otaru.

Notre showroom d'Otaru
https://www.shokunin.com/fr/showroom/otaru.html

Références
https://www.shibusawa.co.jp/company/history/
https://www.city.otaru.lg.jp/docs/2020101500481/
https://otaru.jp/blog/2743
https://www.touken-world.jp/shibusawaeiichi/

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[Echarpe légère en soie filée à la main de Kuska Fabric]

Les matinées et les soirées commencent à être fraîches et c'est la saison où on sort les vêtements automne/hiver. On dit que le simple fait d'enrouler une écharpe autour de son cou permet d'augmenter la température corporelle de 2 à 3 degrés Celsius. Les écharpes légères 100 % faites de soie peuvent être portées rapidement et facilement en automne et utilisées chaudement et confortablement en hiver, en coordination avec votre manteau préféré.

Les écharpes en soie filée à la main de Kuska Fabric, un fabricant de textiles établi de longue date dans la région du Tango au Nord de Kyoto, la plus grande région de tissage de la soie du Japon, sont fabriquées en mélangeant plusieurs fils de la plus belle soie filée à la main avec du fil de soie épais. Les artisans les tisse à la main tout en laissant entrer l'air une couche après couche. Les écharpes sont tissées par des artisans qualifiés et une seule écharpe peut être tissée par jour. Ils présentent une finition légère et la belle brillance de la soie. Appréciez la sensation de filage et de tissage à la main.

Écharpe en soie filée à la main de Kuska Fabric (*lorsque le stock s'épuise, la vente de ce produit se termine)
https://www.shokunin.com/fr/kuska/scarf.html

Référence
https://president.jp/articles/-/16796?page=1