décembre 2023

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[L'usage des boîtes au magasin]

Pendant la période Showa (1926-1989), au Japon, il était courant dans la vie de tous les jours d'aller dans un magasin spécialisé en thé pour en acheter. J'ai récemment entendu dire qu'il existait une coutume appelée "kayoi can", selon laquelle on apportait sa propre boîte de chez soi et on achetait les feuilles de thé qui étaient mis directement dans celle-ci. De cette façon, plus la peine de remettre dans un nouveau récipient après être rentré à la maison, les feuilles de thé du paquet. J'ai été intéressée par cette manière de penser "n'acheter que ce dont on a besoin".

J'ai donc décidé de suivre moi aussi cette exemple en pensant que cela permettra d' éviter d'utiliser les récipients jetables et que je pourrais contribuer à la réduction des emballages en plastique, et enfin, que je n'aurais pas à me soucier des feuilles de thé acheter en trop. J'ai visité Fukujuen, un magasin de thé fondé en 1790 et situé à Kyokonomi, au sous-sol de la station JR Kyoto Porta, où l'on peut acheter des feuilles de thé au poids. La quantité de feuille de sencha était d'environ 120 g, pour moi cette fois-ci ce qui était juste la bonne quantité avec le couvercle intérieur de ma boîte.

Les magasins où on pèse et on vend, où l'on achète juste ce dont on a besoin, dans la quantité voulue, ne sont pas rares dans les pays écologiquement avancés comme la France, où une interdiction progressive des emballages en plastique est en cours, la Suisse et l'Allemagne. Bien entendu, il existe également des magasins de pesée partout dans tout le Japon aussi, et si vous vous renseignez, vous en trouverez peut-être un, proche de chez vous. Si le nettoyage et le séchage des récipients à chaque achat, peuvent sembler fastidieux au début, ne pensez-vous pas que l'idée même de remplir les récipients de la maison avec vos produits préférés est une idée agréable ?

À bien y penser, il n'était pas rare autrefois que les gens utilisaient des récipients personnels lorsqu'ils faisaient leurs courses, par exemple en emportant un panier chez le marchand de légumes ou le poissonnier local, ou en apportant une casserole avec un couvercle au magasin de tofu, parfois avec la caillette de haricots dedans. Les légumes, les fruits et autres petits objets étaient enveloppés dans du papier journal, et la viande achetée chez le boucher était emballée dans du bois finement coupé plutôt que dans des barquettes en plastique. À l'époque où ces coutumes étaient courantes, il y avait probablement beaucoup moins de déchets d'emballage en plastique qu'aujourd'hui, ce qui est également le sujet du problème du plastique marin et de la réduction et de l'interdiction des déchets d'emballage en plastique à l'échelle mondiale.

Essayez d'acheter des feuilles de thé ou des grains de café en quantité juste nécessaire - les boîtes rondes de SyuRo sont recommandées pour ce type d'achats. Les boîtes sont soigneusement finies par des artisans du centre-ville de Tokyo, qui soudent chaque pièce à la main, et vous pouvez sentir le savoir-faire qui s'est affiné au fil des ans. Les boîtes rondes en fer blanc, en laiton et en cuivre, qui peuvent être utilisées pendant longtemps avec attachement dans la vie de tous les jours, sont des objets familiers qui ne sont pas produits à la chaîne, mais qui ne sont pas non plus des objets artisanaux. Une fois remplies de feuilles de thé et d'autres choses, elles peuvent être rangées telles quelles sur une étagère, sans ternir l'ambiance de votre cuisine.

Aujourd'hui, emportez votre boîte préférée lorsque vous allez acheter du thé. Ce petit partenaire vous apportera certainement de petits plaisirs.

Boîte cylindrique en laiton de SyuRo
https://www.shokunin.com/fr/syuro/marukan.html

Références
https://prtimes.jp/main/html/rd/p/000000055.000026565.html
https://sayamaen-japanesetea.com/6417/
https://totoya-zerowaste.com/
https://www.vogue.co.jp/article/sustainable-tips-bulk-shop

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[Les mascottes régionales du Japon]

Si vous allez au Japon pour voyager, vous allez sûrement voir des personnages très kawaii. Bien évidemment, ce pays qui comporte une culture très profonde et intéressante comme le théâtre Nô, le Kabuki, une culture philosophique avec les intellectuels comme Nishida Kitarô, ou Watsuji Tetsurô, vous ne pourriez pas vous en passer du domaine "kawaii" (mignon) dans la culture japonaise.

Nous allons nous intéresser sur l’exemple des mascottes régionales du Japon.

Par exemple "Kumamon" (くまモン) est personnage représentant la région de Kumamoto (熊本). Il est assez connu dans un peu partout dans les autres régions de l’archipel nippon. Il est représenté sous forme d’un ours peint en noir avec des joues en rouges. Pourquoi donc en ours? Probablement, concernant l’écriture et la phonétique, l’ours en japonais s’écrit 熊 et se prononce "kuma", ce qui est le même pour le premier caractère de la région de kumamoto qui s’écrit 熊本. La terminologie mon モン de Kumamon (くまモン) fait probablement allusion au dialecte de la région de Kumamoto désignant "mono" (者), qui veut dire "personne". Ce caractère peut avoir beaucoup d’utilité dans le langage courant comme seizon-sha (生存者 le/la survivant(e)), sekinin-sha (責任者 le/la responsable), piano sou-sha (ピアノ奏者 le/la pianiste) etc.

Pour venir à la ville de Kyoto, le personnage qui représente celle-ci s’appelle Nishikyo Takenyon にしきょう・たけにょん. Le personnage créé le 4 février est représenté sous forme d’un petit tromp de bambou (take たけ). La partie ouest de la ville de Kyoto est propice à la prolifération de cette plante locale, ce qui a donné naissance de ce personnage. La terminaison (nyon にょん) pourrait faire allusion à l’onomatopée en japonais nyokinyoki (にょきにょき) qui désignerait une plante qui est en train de grandir.

Si vous voulez savoir plus sur ces mascottes régionales, on vous accueille à bras ouverts pour vous faire découvrir plus ces personnages "kawaii".

Informations sur nos showrooms
https://www.shokunin.com/fr/showroom/

Références
https://www.japan-experience.com/fr/preparer-voyage/savoir/comprendre-le-japon/mascottes-japonaises-kawai-Kumamon-marketing
https://www.homemate.co.jp/chara/
https://umjpj.blogspot.com/2010/05/yuru-kyara-yuru-chara-les-mascottes.html

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[Les rojis 路地]

Kyoto, ancienne capitale impériale, a gardé ses ruelles pour garder sa patrimoine culturelle. Le terme japonais désignant les ruelles est roji (路地). Cette appellation comporte une grande histoire qui remonte vers l'époque Heian (794-1185). Elle s'appuie sur la ville chinoise, notamment sur Chang'an et Luoyang.

Pour ce qui concerne roji, on relève trois types : roji (路地) à l'origine, le mot roji désignait une ruelle qui se terminait par une impasse. Sur celle-ci s'alignaient plusieurs petites maisons avec une pancarte sur laquelle un nom de famille était écrit dessus. Au fil du temps, cette définition a changé de forme en désignant une ruelle qui continue. Zushi (図子 ou 辻子) désigne une ruelle qui va jusqu'à ce qu'elle rencontre une maison, ou une autre rue perpendiculaire et il s'arrête. Le caractère 辻 composé du caractère ⻌ désignant "aller"et de l'autre 十 qui signifie ici "croisement". Tsukinuke (突抜) désigne une ruelle, en absence d'une impasse qui continue même en croisant une autre ruelle ou un obstacle.

Si vous avez l'occasion de découvrir ses ruelles à Kyoto, vous découvrirez le vraie quartier ancien de Kyoto qui se cache derrière les boulevards kyotoïtes.

Informations sur nos showrooms
https://www.shokunin.com/fr/showroom/

Référence
https://souda-kyoto.jp/guide/theme/kyoto-roji/index.html