[Exposition sur la cuisine traditionnelle japonaise]
L'année 2023 a marqué le dixième anniversaire de l'inscription de la cuisine japonaise traditionnelle au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. L'autre jour, j'ai visité l'exposition "Japanese Food Exhibition" au Musée national de la nature et des sciences dans le quartier de Ueno, à Tokyo. L'exposition spéciale "Japanese Food : Nature of Japan, Wisdom of People", également connue sous le nom de "Japanese Food Exhibition", présentait la nourriture japonaise, qui attire de plus en plus l'attention du monde entier, sous différents angles tels que la science et l'histoire, ainsi qu'une grande variété de spécimens et de matériaux.
J'ai alors appris que la base de la nourriture japonaise est fortement influencée par la géologie du Japon. Prenons l'exemple du bouillon de soupe dashi. L'eau japonaise est fondamentalement douce, et l'eau douce convient à la cuisine japonaise, qui utilise le bouillon de soupe dashi, parce que les ingrédients sont facilement dissous dans l'eau et libérés. En Europe, l'eau est dure et convient plus aux ragoûts et autres plats mijotés. Outre la qualité de l'eau, la présence de diverses denrées alimentaires dans l'archipel japonais, telles que les champignons, les plantes sauvages, les légumes, les algues et les fruits de mer, est également étroitement liée à la culture culinaire au Japon. En particulier, les poissons consommés au Japon sont les plus variés au monde, et de nombreux spécimens de poissons étaient étonnamment beaucoup plus grands que ceux que je n'avais imaginé et l'exposition montrait du premier coup d'œil leur taille, qui ne peut pas être perçue à partir de livres illustrés.
L'une des expositions qui a attiré une foule particulièrement nombreuse était une carte de la zone culturelle du Zoni. La carte du Japon dans l'exposition indiquait s'il s'agit de galettes de riz (des mochis) carrées ou rondes, si elles sont cuites sur du gaz ou si elles sont mijotées dans de la soupe, s'il s'agit d'une soupe claire, d'une soupe de miso blanc ou d'une soupe avec des haricots rouges... Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder attentivement la carte et de me demander à quel point le même zoni peut être différent dans le même pays. J'aimerais un jour goûter l'ozoni de Kagawa, qui était le seul sur la carte à contenir de l'anmochi (des haricots rouges sucrés).
À la fin de l'exposition, plusieurs restaurants ou cafés d'Ueno, ont été présentés, et je me suis rendue à Mihashi, dont nous avions parlé dans un de nos articles et que je voulais visiter. L'ozoni et l'anmitsu (pâte de haricots sucrée) que l'on mange après avoir vu l'exposition sont excellents, et si vous allez à cette exposition sur la cuisine japonaise, nous vous recommandons de faire une pause chez Mihashi après l'exposition.
Cette exposition sur la cuisine japonaise fera le tour du pays de cette année à l'année prochaine, en commençant par Tokyo et en continuant à Yamagata, Miyagi, Nagano, Aichi, Kyoto et Kumamoto. Cette exposition spéciale devait avoir lieu en 2020, mais elle a été annulée en raison de la COVID. Le thème est familier à tous, des enfants aux personnes âgées, et comme il y a des explications en anglais, cette exposition spéciale peut également être appréciée par les personnes venant de l'étranger. Pourquoi ne pas visiter l'exposition lorsqu'elle aura lieu dans votre région ?
L'exposition sur la cuisine japonaise traditionnelle
https://washoku2023.exhibit.jp/index.html
Le site de Mihashi
https://www.mihashi.co.jp
Notre article sur le magasin Mihashi
https://jp.shokunin.com/archives/52016661.html
Notre showroom de Ginza
https://www.shokunin.com/fr/showroom/ginza.html
Référence
https://www.asahi.com/articles/DA3S15775548.html